Papoumamie

[…]  On y découvre des petits poèmes de quinze pays ou régions. Par exemple, la mamie portugaise chante le fado et la mamie japonaise fabrique des origamis. L'évocation de moments heureux auprès des grands-parents suscite une belle émotion de rapprochement des générations et des peuples ; tous des petits contes sont joyeusement rythmés au son d'un piano, d'un accordéon, de percussions, d'un clavier, de la voix de Kim Desjardins et d'un dudule (sorte de flûte amérindienne). Avis : indispensable.

Le livre et l'écoute : Marie-Paule Renaud, responsable de la Bibliothèque de l'école Louis-Pasteur, La Celle Saint-Cloud, France.

Le talent évocateur de l’auteure s’harmonise avec celui de ses collaborateurs. Elle propose une variété d’horizons culturels, alors que les ambiances musicales prolongent le voyage imaginaire du jeune lecteur. Ici, une douce berceuse française apaise le cœur ; là, des gigues québécoise et algérienne animent le pied. Un tableau permet d’identifier la « géographie des poèmes », mais l’essentiel tient dans le message de tendresse qu’annoncent les mots doux « papou » et « mamie ». Les illustrations sont imprégnées de cette douceur des mots ; elles traduisent aussi la simplicité des vers épurés.

Claudia Raby, Lurelu, vol. 37, n° 1, printemps-été 2014, p. 37.