L’auteure nous raconte son retour à Maniwaki, son village natal, pour accompagner ses parents devenus vieux : son père, le merveilleux épicier, et sa mère, la faiseuse de miracles. Elle nous invite à vivre ces moments d’intimité avec ses contes, ses réflexions philosophiques et ses vérités du moment. C’est beau, drôle et touchant.
Livre - CD
Ah, Claudette ! Si jamais le bourg de Maniwaki passe à la postérité, c'est à elle qu'il le devra, laquelle le devra à la poule à Mme Moreau - l'héroïne de ses contes - qui le devra elle-même au père de Claudette L'Heureux, de son vivant illustre tenancier du magasin général de Maniwaki... Ainsi tourne sans fin la vie des contes. Maigre comme un jour sans pain, grande gueule et magnifique parleuse publique, Claudette L'Heureux occupe une place à part dans le tout petit monde des conteurs québécois.(...)
L'univers de Claudette L'Heureux n'est pas plus grand qu'un mouchoir de poche. Et pourtant, il danse, il brille, il vole comme une toile de Chagall, parfois traversée par les accents d'une cruauté que Maupassant ne renierait pas. Même si elle est de toutes les audaces du moment, Claudette L'Heureux n'a jamais pris le temps de théoriser, de thématiser, de spectaculariser, de politiser, ni le conte en général ni son travail en particulier.
Daniel Conrod, Télérama, 7 août 2002.
Bien campée sur scène, les yeux perçants, la voix grave et le geste ample, la doyenne des conteuses du Sergent recruteur reste unique pour entraîner le public… Comme un vrai patriarche.
Femme Plus, février 2000.
